Mon parcours
Avant d’aborder la maroquinerie, j’ai pratiqué la restauration de mobilier marqueté pendant une dizaine d’années, j’en ai gardé une passion pour les bois et autres matériaux organiques que l’on trouve dans l’ornementation du mobilier français depuis le 18ème siècle.


C’est donc naturellement que j’ai choisi d’allier cuir et bois précieux dans mes créations…


Mes choix
Lorsque j’ai souhaité aborder le travail du cuir, j’ai débuté ma formation chez un artisan qui maitrisait le savoir-faire du cuir exclusivement travaillé à la main, sans aucun recours aux machines, ni pour préparer ni pour coudre le cuir.
Afin d’acquérir une vision plus globale du monde de la maroquinerie, j’ai aussi travaillé chez un industriel sous-traitant pour de grandes marques de Luxe.
Je souhaitais développer mes propres méthodes issues des meilleures pratiques qu’elles soient artisanales ou industrielles, afin de produire des articles à caractère patrimonial qui demeurent économiquement abordables.
Je travaille presque exclusivement des peaux de taurillon en provenance de la prestigieuse tannerie française Rémy CARRIAT à Espelette, au Pays basque. (Label Bronze du Leather Working Group) et Entreprise du Patrimoine Vivant.


Leurs cuirs de taurillon « pleine fleur » sont tannés en France avec des peaux approvisionnées en Europe, la distance de transport et l’impact environnemental de ma principale matière première étant un critère important dans ma sélection.
Ma production est véritablement artisanale: la machine à parer le cuir et la machine à coudre ne pèsent que pour 20%, toutes les autres opérations sont réalisées à la main.
Je présente mes méthodes de fabrication qui reposent sur des savoir-faire, dans les articles du blog.
Je travaille en France, dans la Loire, à mon domicile, ce qui réduit mes déplacements et limite mon impact environnemental global, professionnel et personnel, comparé aux années pendant lesquelles j’étais salarié.